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Serge LETCHIMY, Député-Maire de Fort-de-France et Axel URGIN, Secrétaire national à l'Outre-Mer du PS ont répondu à l'invitation de Christiane TAUBIRA. Des personnalités du monde artistique et culturel étaient également présentes. Au total, 150 personnes ont participé à cet échange.
COMMUNIQUE
CONFERENCE SUR L’AVENIR DES OUTRE MER du 19 OCTOBRE 2009 - Mme Christiane TAUBIRA, Députée de Guyane, membre fondateur du Mouvement politique Walwari, a invité les diasporas Guyanaise, Martiniquaise, Guadeloupéenne et Réunionnaise à une Conférence sur l’avenir des outre mer. Dans la perspective des consultations populaires des 17 et 24 janvier, la Députée proposait d’échanger sur ces enjeux, et sur la participation des diasporas à la consultation populaire et à la construction de sociétés plus prospères et plus justes.
Cette conférence s’est tenue le 19 octobre à l’Assemblée nationale en présence de M. Serge LETCHIMY, Député-Maire de Fort de France et de M. Axel URGIN, Secrétaire national à l’outre mer au PS. Environ 150 personnes résidant en Ile de France et en province ont fait le déplacement et ont participé activement à cette conférence. Outre la présence de personnalités du monde artistique et culturel, notamment Josy MASS, Sylviane CEDIA, Prof A, le grand comédien Benjamin Jules-Rosette, TEDJEE ; la présence de nombreux étudiants parfois représentés par leur association a été appréciée.
Mme Christiane TAUBIRA a très pédagogiquement expliqué les enjeux des prochaines consultations populaires (passage à l’article 74 de la Constitution ou maintien de l’article 73 avec une assemblée unique) et des Régionales de Mars 2010 après avoir rappelé la lente maturation du processus et donné quelques repères politiques. Elle a rappelé la position de Walwari qui très tôt (1999-2000) s’est exprimé sur les faiblesses méthodologiques de la démarche proposée par les équipes en place au sein des Conseils Général et Régional de la Guyane et qui conduit à faire du constitutionalisme plutôt que de proposer aux Guyanais un véritable débat sur un choix de société et de modèle de développement. Mme la Députée arappelé qu’elle est en faveur d’un cadre politique et institutionnel propre à la Guyane à la mesure de la réalité de la pyramide des âges de sa population (40% de moins de 15 ans), des ressources minérales et biologiques terrestres et maritimes en bref des atouts et de la continentalité de la Guyane. Néanmoins estimant qu’il faut maintenant sortir du statu quo et parce que « un pas a cent vaut mieux que cent pas tout seul », le choix de l’article 74 de la Constitution fait par le Congrès des élus départementaux et régionaux le 2 septembre 2009 est un compromis mais les Guyanais, lors des prochaines élections régionales, doivent majoritairement confier les leviers à une équipe qui sera capable de négocier pied à pied le périmètre des compétences transférées et nécessaires au projet de développement ainsi que les conditions du passage à l’article 74.
M. Serge LETCHIMY a été invité à faire part de son point de vue dans la singularité du cas martiniquais.
De nombreuses et pertinentes questions ont été posées par le public qui en exprimant un réel besoin d’information et d’explication, manifestant de l’intérêt pour l’avenir de la Guyane, interroge la démarche au delà du choix de l’article 74, le projet économique, social et culturel, les objectifs et les finalités de la pétition.
Sur ce dernier point, tout en ne niant pas les difficultés d’ordre juridique, Mme TAUBIRA a expliqué le sens politique et éthique de la pétition de Walwari et qui est bien expliqué à la fois dans l’exposé des motifs et le préalable à la pétition http://www.walwari.org/petition.php. La proposition de Walwari consiste à élargir le Corps électoral en y incluant les Guyanais de la Diaspora et souligne l’importance de faire nombre en contrepoids des équilibres sociologiques actuels en Guyane. Elle se base sur l’existence de précédents (dont celui Calédonien) dans l’histoire de la République française.
Enfin, cette conférence demeurera comme l’espace où est née la section Ile de France du Mouvement politique Walwari qui compte déjà une dizaine de membres.
Paris, le 22 octobre 2009
Contact : Secrétaire général adjoint de Walwari chargé des relations avec la Diaspora en
France – eric.lafontaine@walwari.org
COMMUNIQUE
CONFERENCE SUR L’AVENIR DES OUTRE MER du 19 OCTOBRE 2009 - Mme Christiane TAUBIRA, Députée de Guyane, membre fondateur du Mouvement politique Walwari, a invité les diasporas Guyanaise, Martiniquaise, Guadeloupéenne et Réunionnaise à une Conférence sur l’avenir des outre mer. Dans la perspective des consultations populaires des 17 et 24 janvier, la Députée proposait d’échanger sur ces enjeux, et sur la participation des diasporas à la consultation populaire et à la construction de sociétés plus prospères et plus justes.
Cette conférence s’est tenue le 19 octobre à l’Assemblée nationale en présence de M. Serge LETCHIMY, Député-Maire de Fort de France et de M. Axel URGIN, Secrétaire national à l’outre mer au PS. Environ 150 personnes résidant en Ile de France et en province ont fait le déplacement et ont participé activement à cette conférence. Outre la présence de personnalités du monde artistique et culturel, notamment Josy MASS, Sylviane CEDIA, Prof A, le grand comédien Benjamin Jules-Rosette, TEDJEE ; la présence de nombreux étudiants parfois représentés par leur association a été appréciée.
Mme Christiane TAUBIRA a très pédagogiquement expliqué les enjeux des prochaines consultations populaires (passage à l’article 74 de la Constitution ou maintien de l’article 73 avec une assemblée unique) et des Régionales de Mars 2010 après avoir rappelé la lente maturation du processus et donné quelques repères politiques. Elle a rappelé la position de Walwari qui très tôt (1999-2000) s’est exprimé sur les faiblesses méthodologiques de la démarche proposée par les équipes en place au sein des Conseils Général et Régional de la Guyane et qui conduit à faire du constitutionalisme plutôt que de proposer aux Guyanais un véritable débat sur un choix de société et de modèle de développement. Mme la Députée arappelé qu’elle est en faveur d’un cadre politique et institutionnel propre à la Guyane à la mesure de la réalité de la pyramide des âges de sa population (40% de moins de 15 ans), des ressources minérales et biologiques terrestres et maritimes en bref des atouts et de la continentalité de la Guyane. Néanmoins estimant qu’il faut maintenant sortir du statu quo et parce que « un pas a cent vaut mieux que cent pas tout seul », le choix de l’article 74 de la Constitution fait par le Congrès des élus départementaux et régionaux le 2 septembre 2009 est un compromis mais les Guyanais, lors des prochaines élections régionales, doivent majoritairement confier les leviers à une équipe qui sera capable de négocier pied à pied le périmètre des compétences transférées et nécessaires au projet de développement ainsi que les conditions du passage à l’article 74.
M. Serge LETCHIMY a été invité à faire part de son point de vue dans la singularité du cas martiniquais.
De nombreuses et pertinentes questions ont été posées par le public qui en exprimant un réel besoin d’information et d’explication, manifestant de l’intérêt pour l’avenir de la Guyane, interroge la démarche au delà du choix de l’article 74, le projet économique, social et culturel, les objectifs et les finalités de la pétition.
Sur ce dernier point, tout en ne niant pas les difficultés d’ordre juridique, Mme TAUBIRA a expliqué le sens politique et éthique de la pétition de Walwari et qui est bien expliqué à la fois dans l’exposé des motifs et le préalable à la pétition http://www.walwari.org/petition.php. La proposition de Walwari consiste à élargir le Corps électoral en y incluant les Guyanais de la Diaspora et souligne l’importance de faire nombre en contrepoids des équilibres sociologiques actuels en Guyane. Elle se base sur l’existence de précédents (dont celui Calédonien) dans l’histoire de la République française.
Enfin, cette conférence demeurera comme l’espace où est née la section Ile de France du Mouvement politique Walwari qui compte déjà une dizaine de membres.
Paris, le 22 octobre 2009
Contact : Secrétaire général adjoint de Walwari chargé des relations avec la Diaspora en
France – eric.lafontaine@walwari.org
