Le Président de Région en "accompagnateur officiel" au Brésil? Walwari oscille entre indignation et amusement devant cette esbroufe

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le Mouvement WALWARI s’indigne de l’attitude du Président de Région Rodolphe ALEXANDRE,  qui se félicite d’accompagner le gouvernement au Brésil. Un avion aurait été mis à sa disposition pour qu’il rejoigne le Premier Ministre François FILLON et les représentants du gouvernement français. Il affirme qu’il fera un compte rendu aux parlementaires et aux élus de Guyane.

A-t-on chargé le Président de Région de négocier des ventes d’armes pour la France ? A-t-on chargé ce Président de vendre les ressources de Guyane ? A-t-on missionné ce Président  pour  mener seul le devenir de la Guyane et aborder seul la question de l’orpaillage clandestin?

Il prétend qu’il va rencontrer Madame la Présidente du Brésil, Dilma ROUSSEFF, est-ce sérieux? Depuis quand un président de collectivité rencontre un chef d'État étranger? Nous prend-il pour des incultes?

Qu'il sache que les citoyens de ce pays sont non seulement au fait des usages diplomatiques, mais qu'en plus ils s'informent et savent que le programme officiel du Premier ministre concerne « Les échanges économiques et industriels ». Matignon indique clairement des rencontres avec la Fédération des industriels de Sao Paulo, les chefs d'entreprises français implantés au Brésil, les entreprises importatrices de produits français et la visite du chantier naval d'Itaguai pour les submersibles.

Assez d'esbroufe! Et un peu de respect pour les habitants

et leurs élus au suffrage universel.

Dans un sens, heureusement que ce n'est que de l'esbroufe, sinon la Guyane risquerait de partir à la dérive. Aucune décision, quelle qu’elle soit ne doit être prise par un seul homme. C'est cela la dictature.

D'ailleurs, nous savons aussi qu'il va rejoindre d'autres passagers. Un avion mis à sa disposition serait un gaspillage scandaleux de fonds publics en période de crise. Si cet avion était vraiment mis à disposition ce serait depuis l'aéoroport de Guyane. La vérité c'est que le président de région prend gentiment la route de Saint-Georges et d'Oyapoque pour rejoindre gentiment les autres passagers.