COMMUNIQUE DE PRESSE
Les pépites d’un continent délaissé
Walwari et sa section jeune Génération Walwari se sont félicités des bons crus des baccalauréats 2013 en y voyant un signe encourageant pour l’avenir à savoir, le témoignage d’une aspiration de notre jeunesse de se donner les moyens de se construire un avenir avec de l’ambition.
En revanche, Walwari exprime sa réelle inquiétude quant aux chances données aux étudiants en Guyane. Le Mouvement politique émet en effet des réserves sérieuses sur la capacité de l’université en Guyane, dans sa forme actuelle, à se mettre au niveau de cette ambition et à répondre aux espoirs de parents qui font d'importants sacrifices.
La perception que l’on peut en avoir de l’extérieur est celle d’un environnement éclaté et émietté par des conflits de pouvoir, la compétition stérile avec les pôles antillais et l’incurie de la gouvernance de l’IESG. Les sujets de préoccupation sont délicats et nombreux au niveau de l’UAG : les observations faites par la Cour des comptes sur le contrôle des comptes et la gestion de l’UAG au cours des précédents exercices 2005-2010 ou les alertes et les tracts des syndicats par lesquels ils dénoncent de nombreux dysfonctionnements.
Walwari dénonce cette situation confuse et délétère en ce qu’elle va à l’encontre des droits et des intérêts des étudiants ou futurs étudiants, qu’elle limite l’accès à l’enseignement et aux formations supérieurs et donc, mine l’égalité des chances en pénalisant celles et ceux qui font le choix ou sont obligés de suivre un cursus universitaire en Guyane.
Walwari s’étonne du silence assourdissant de l’exécutif régional qui a fait le choix du maintien et de la marginalisation de la Guyane au sein de l’UAG. C’est comme la démonstration renouvelée d’une incapacité à saisir que faire le pari de l’avenir c’est faire confiance à nos jeunes et créer les conditions de l’épanouissement. C’est refuser de capitaliser et rendre accessible à notre jeunesse l’excellence déjà en œuvre sur notre territoire.
Quant à la position de l’actuel Président du Conseil d’administration de l’IESG, Vice-Président du Conseil Général et représentant cette collectivité, elle interroge et scandalise. Il aurait sans doute été plus judicieux et moins destructeur de poser le problème du fonctionnement avant la fin de l’année universitaire.
Walwari réaffirme qu’il n’y a pas d’autre issue que de créer en Guyane une Université de plein exercice, dimensionnée à la promesse de la jeunesse, imaginée ancrée dans son environnement géographique et articulée à l’aspiration profonde et partagée par nos compatriotes d’un développement durable.
Cayenne, le 22 juillet 2013